Parlons culture - Industrie culturelle

L’ Afrique Francophone souffre de déficit en industrie culturelle créative comparativement  à l’Afrique Anglophone qui génère des millions des dollars dans le domaine de la culture. Et la RDC n’en fait pas exception. Pour relever le défi, quelques  structures ainsi que des programmes  d’accompagnement  d’artistes  se développent  dans le pays  .  A Lubumbashi par exemple ,  deux  centres culturels développent des programmes  d’incubation  en faveur des  artistes  afin de  leurs donner  tous les atouts  en entreprenariat.

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Le centre DL Multimédias de Lubumbashi  a ouvert récemment  un incubateur pour des projets  dans le domaine de la culture. Cette industrie culturelle créative  dénommée ‘’ Katanga Hub création ‘’ offre aux artistes  une gamme des formations   et  une infrastructure pour la création dans l’audio visuel et les multimédias. En plus, il  se propose de  mettre sur le marché ses propres produits culturels .   Douglas Masamuna  en est le directeur

Récupérer les investissements ….. le centre DL Multimédias vient de réaliser  une première expérience  grâce  au coaching  de KOBO Hub  qui est  un accélérateur  des star-tup basée à Kinshasa.  DL Multimédias fonctionne désormais  comme une  entreprise, explique Sidonie Laterre, fondatrice de KOBO Hub

Faire de l’art un  business, c’est aussi l’objectif poursuivi par  le centre d’art Waza , un autre centre culturel de Lubumbashi . Il développe un programme  d’incubation  dénommé  ‘’Kirata’’ qui vient  du mot ’’ curateur’’. Cette structure accompagne  une vingtaine d’artistes dans quatre   villes  de la RDC afin de   les  convertir en  entrepreneurs. Mais  il y a un impératif  estime  Patrick Mudekereza, directeur du centre d’art Waza

Joseph Kasau, un artiste membre de DL Multimédias  a compris que derrière l’art, il y a  bien un business à développer. Mais  d’après lui, il y a  encore du chemin à parcourir  avant d’y arriver. Voilà pourquoi, il monte d’autres stratégies pour lui permettre de vivre de son art

Avec ces différents programmes, les artistes  Congolais   espèrent  capter le marché local et  inverser la tendance car, leurs projets culturels sont toujours  subventionnés  et consommés par les pays occidentaux.